Selon des sources concordantes, ce projet concerne notamment : la modernisation et réhabilitation du port de Kalundu, la construction du poste frontalier de Kavimvira, la construction du marché de Kagando, la construction du poste frontalier de Nyamoma à Sange, et la construction du poste frontalier de Rubenga à Luvungi.

Ces infrastructures visent à renforcer la fluidité des échanges commerciaux entre la République Démocratique du Congo, le Burundi et la Tanzanie, tout en améliorant les conditions de circulation des biens et des personnes.

D’après des sources proches du protocole d’État du gouvernorat de la province du Sud-Kivu, une délégation du gouvernement central conduite par le Ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, est attendue à Uvira le mercredi 3 décembre 2025 pour procéder au lancement officiel de ces travaux.

Sur le terrain, plusieurs entreprises de construction sélectionnées par le PFCIGL sont déjà à pied d’œuvre pour finaliser les installations préalables et préparer les sites afin que le coup d’envoi des travaux se déroule dans les délais annoncés, a constaté ce samedi 29 novembre un reporter d’AVERTICOM. 

En plus des projets précités, le programme prévoit également la construction et la réhabilitation des routes de desserte transfrontalière, notamment : la route de Rubenga vers la RN5 à Luvungi, la route de Nyamoma vers la RN5 à Sange et la RN30 de Kavimvira. Toutes ces routes seront construites dans le cadre du PFCIGL sous le financement de la Banque mondiale. 

Actuellement on constate aussu dans la ville d’Uvira la réhabilitation des 10 kilomètres de la RN5, sur le tronçon port de Kalundu – rond-point Kavimvira, en pleine ville d’Uvira, projet construit par l'entreprise EIS-EKA sous le financement du gouvernement congolais.

Ces travaux routiers devraient réduire les coûts de transport, faciliter l’accès aux marchés et stimuler les activités commerciales locales. Toutefois, ces annonces suscitent des réactions partagées au sein de l’opinion publique locale. Plusieurs observateurs rappellent que certains de ces projets avaient déjà été lancés en 2023 sous l’ancien Ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, sans aboutir à des réalisations concrètes visibles à ce jour.

« Uvira est habituée aux lancements sans inaugurations », confient des habitants, exprimant leur crainte de voir ces projets connaître le même sort. D’autres, en revanche, restent optimistes. Ils estiment que les autorités actuelles semblent cette fois-ci déterminées à transformer durablement l’image de la ville et à en faire un véritable hub commercial régional.

Si ces projets se concrétisent, ils pourraient marquer un tournant décisif pour le développement économique d’Uvira et de toute la région du Sud-Kivu, en renforçant la compétitivité locale, en créant des emplois et en facilitant l’intégration économique avec les pays voisins.

Les regards restent désormais tournés vers le lancement officiel prévu début décembre, attendu comme un test de crédibilité pour les autorités et un signal fort pour les partenaires techniques et financiers.

La Rédaction d’AVERTICOM.