Selon le communiqué parvenue à la Rédaction d’AVERTICOM, cette mesure fait suite aux décisions du Comité local de sécurité, invoquant des raisons sécuritaires. Le maire rappelle que toute activité publique non autorisée est désormais proscrite, et que les organisateurs seront considérés comme hors la loi. Ces derniers s’exposent à des sanctions prévues par les textes juridiques en vigueur.

Les forces de sécurité (PNC, FARDC et ANR) ont également été instruites pour assurer l’exécution stricte de cette mesure.

L’autorité urbaine appelle la population d’Uvira à vaquer librement à ses occupations habituelles, sans céder à la peur ni aux pressions, tout en réaffirmant sa volonté de répondre aux préoccupations légitimes de la population. Elle met toutefois en garde contre toute récupération populiste ou politique des actions citoyennes par certaines structures de la société civile, pratique qu’elle qualifie de « coutumière » dans la ville.

Cette décision intervient dans un contexte sécuritaire fragile, alors que plusieurs localités du territoire d’Uvira continuent de faire face à des défis liés à la paix, à la cohabitation et à la stabilité sociale.

Notez que les infirmiers de la ville d'Uvira preparent une marche pacifique lundi 03 novembre suivi de la grêve seche pour reclamer leurs droits violés de paiement de salaire, tandis que la nouvelle société civile congolaise organise un sit-in pour reclamer la réparation du pont Kavimvira. 

La Rédaction d’AVERTICOM.