« C’est ici l’occasion de faire savoir à notre population qu’il n’est pas tout le temps nécessaire d’organiser des manifestations publiques, surtout dans les zones en conflit comme la partie sud de la province du Sud-Kivu, parce que nous sommes dans un environnement où il y a des opérations militaires, où il y a même des infiltrations, souvent il y a des manipulations qui viennent de part et d’autre », a déclaré Jacquemain Shabani à l’issue d’une série d’échanges avec les forces vives de la ville.

Le Vice-Premier Ministre a insisté sur l’existence de canaux officiels et sûrs de communication entre la population, le gouvernement et le Président de la République :

« Nous avons des canaux de communication et il est très préférable d’utiliser ces canaux et non la rue pour revendiquer ou faire passer un message », a-t-il conseillé.

Cette déclaration intervient après plusieurs journées de « ville morte » et des manifestations anti-Gasita organisées à Uvira, qui ont entraîné des affrontements et causé des morts ainsi que des blessés.

Pour Jacquemain Shabani, l’objectif des consultations en cours est d’apaiser les tensions et de restaurer la confiance entre les autorités et la population. Il a rappelé que le gouvernement de la République reste engagé dans la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire à travers les processus en cours aux niveaux sous-régional, régional et international.

La Rédaction d’AVERTICOM.