La rencontre s’est tenue dans la salle du Centre des ressources pour la jeunesse d’Uvira, en présence de plusieurs structures citoyennes. Selon Mapenzi Manyebwa, un cahier de charges avait été déposé auprès de la délégation ministérielle. Ce document résume les conséquences de la crise qui secoue le sud de la province du Sud-Kivu, et propose des pistes de solutions.

Parmi les revendications principales, les organisations de la société civile demandent : le départ et le remplacement du général Olivier Gasita, accusé d’être à l’origine d’occupation des villes et territoires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu par les rebelles M23. Il y a aussi la non-affectation dans la région d’officiers FARDC impliqués dans des rébellions, massacres ou crimes de guerre ;

Ils ont demandé l’organisation d’obsèques dignes pour l’enfant tué lors de la manifestation pacifique à Uvira ; un soutien financier et des formations pour les résistants Wazalendo ; un accompagnement des entreprises locales d’Uvira, Fizi et Mwenga ; la relance des unités de production comme la sucrerie du Kivu/Kiliba, la CDC/Kirindye et la Cotonnière des Grands Lacs ; l’aménagement du micro-barrage de Katobo et la réhabilitation de la RN5 reliant Katogota, Uvira et Fizi.

En ce qui concerne l’appui financier, Mapenzi Manyebwa a précisé que la délégation gouvernementale avait remis une enveloppe de 10 000 dollars américains. Cette somme, destinée au remboursement des frais de transport des organisations présentes, devait être répartie entre une vingtaine de structures.

Cette restitution visait, selon lui, à assurer la transparence et à maintenir la confiance entre les organisations citoyennes et les autorités locales.

La Rédaction d’AVERTICOM.