L’activité a réuni des agents des services étatiques et des jeunes leaders de la région, sous la facilité de Madame Françoise Mana Mwiriri.

Lors de cet atelier, Françoise Mana Mwiriri a mis en avant l’importance cruciale de lutter contre le mariage des enfants, une pratique qui porte gravement atteinte aux droits des filles. Elle a exhorté les agents de sécurité, notamment la police à rester vigilants et à intervenir activement pour arrêter toute personne impliquée dans l’acceptation ou l’organisation de ces mariages illégaux.

Les jeunes étudiants présents à cette activité se sont engagés à intensifier les campagnes de sensibilisation au sein des établissements scolaires afin de réduire les cas de grossesses non désirées et de mariages forcés. Madame Providence Kazamwali, étudiante en gestion des ressources humaines à l’Institut Supérieur de Commerce d’Uvira (ISC-Uvira), a publiquement affirmé son dévouement à mener cette lutte au sein de son établissement.

« Quelque soit le chômage, les parents ne doivent pas accepter de l'argent comme dot pour leur fille de moins de 18 ans », a déclaré un représentant du service urbain du genre, famille et enfant. Il a également appelé les jeunes filles à éviter la matérialisme et à s’abstenir de relations amoureuses avant leur majorité.

Un représentant de la police a assuré le soutien des forces de sécurité dans ce combat, soulignant leur rôle actif dans la prévention et la répression des mariages d'enfants.

Selon Mr Justin Obedi Mugezi, psychologue clinicien au sein de l’Association des Jeunes pour le Développement Communautaire (AJDC), cette activité s’inscrit dans le cadre de la semaine mondiale d'engagement pour mettre fin au mariage des enfants. Dans une interview accordée à la presse, il a rappelé l’importance de ces efforts coordonnés pour sensibiliser la communauté et éradiquer cette pratique préjudiciable.

Le mariage des enfants reste une réalité alarmante dans plusieurs régions de la RDC. Les initiatives comme cet atelier sont essentielles pour mobiliser la société civile, les institutions étatiques et les jeunes dans la lutte contre ce fléau. Uvira peut espérer un avenir meilleur grâce à l'engagement collectif de ses habitants.

La Rédaction.