Lors d’un point de presse tenu ce vendredi 28 Novembre 2025 à la résidence officielle du commandant du secteur opérationnel, le sous-lieutenant Mbuyi Kalonji Reagan, porte-parole du commandement militaire Sukola 2 Sud-Sud-Kivu, a affirmé qu’il n’existe « aucun problème majeur » entre les FARDC et les Wazalendo.

« Entre les FARDC et les Wazalendo, il n’y a aucun problème. Nous demandons simplement que les malentendus cessent et que les tensions se réduisent », a-t-il déclaré.

Le porte-parole est revenu sur un incident survenu le dimanche 23 novembre 2025, impliquant certains éléments incontrôlés des FARDC et des membres des Wazalendo, précisant qu’il s’agissait de cas isolés.

« Il y avait effectivement une tension entre certaines brebis galeuses des FARDC et des Wazalendo, mais la situation est actuellement sous contrôle », a-t-il ajouté.

Selon lui, les deux forces sont appelées à travailler main dans la main afin de garantir le succès des opérations militaires en cours et mettre les ennemis hors d’état de nuire. La collaboration entre les FARDC et les Wazalendo demeure, d’après le commandement, un impératif stratégique pour restaurer durablement la sécurité dans la partie sud de la province du Sud-Kivu.

Profitant de l’occasion, le porte-parole a également relayé le message du général de brigade Chiviri Hamuli, commandant du secteur opérationnel Sukola 2 Sud-Sud-Kivu, qui appelle la population à soutenir activement l’armée nationale.

« Le général invite la population à se ranger derrière les FARDC afin de les encourager à défendre la patrie, mais aussi à contribuer à leur sécurisation, y compris la protection de leurs biens », a-t-il déclaré.

Ce message se veut rassurant dans un contexte sécuritaire encore fragile dans l’Est de la RDC, où l’engagement conjoint des forces régulières et des groupes d’autodéfense est considéré comme essentiel pour contenir les groupes armés.

Le commandement militaire a enfin appelé au calme, à la discipline et à la responsabilité de tous, afin d’éviter des actes susceptibles de fragiliser les efforts de pacification et de protection des populations civiles.

La Rédaction d’AVERTICOM.