Le Chef de délégation du CICR en RDC échange avec les autorités sur la préservation des services essentiels.

Published on Thursday 02 October 2025 - 23:16

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En visite dans le Sud-Kivu du 1er au 3 octobre, le Chef de délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en République Démocratique du Congo, François Moreillon, s’est rendu à Uvira où il a rencontré plusieurs responsables provinciaux et locaux. Objectif : discuter des enjeux humanitaires actuels et du rôle du CICR dans le maintien des services vitaux pour les populations affectées par les conflits.

Accompagné du Chef de bureau du CICR à Uvira Djibril Mamadou Diallo, François Moreillon s’est entretenu notamment avec Jean-Jacques Purusi, Gouverneur du Sud-Kivu, ainsi qu’avec les responsables de la REGIDESO, de la SNEL et de l’Hôpital Général de Référence d’Uvira.

Selon Djibril Diallo, ces rencontres avaient pour but de renforcer la collaboration entre le CICR et les acteurs locaux pour assurer la continuité des services essentiels : santé, eau potable et électricité.
« Dans un contexte marqué par les violences et les déplacements, le maintien des services sociaux de base est vital. C’est pourquoi nous travaillons en étroite coordination avec les autorités et les régies publiques », a-t-il déclaré.

À l’Hôpital Général d’Uvira, le CICR a réitéré son appui en médicaments, matériel chirurgical et expertise médicale. L’organisation a déjà déployé des équipes spécialisées pour renforcer la capacité des structures à traiter les blessés par armes, souvent nombreux dans la région.
« Ces appuis permettent aux hôpitaux de répondre efficacement à des urgences vitales, malgré la pression et le manque de moyens », a expliqué Djibril Diallo.

Avec la REGIDESO, la délégation a évoqué la nécessité de garantir l’approvisionnement en eau potable à des milliers de familles. Le CICR fournit un soutien technique et logistique permettant de maintenir opérationnelles les installations locales.
« Chaque appui que nous apportons à la REGIDESO contribue à protéger la santé publique, car sans eau potable, les communautés déjà fragilisées deviennent encore plus vulnérables », a précisé Mamadou Diallo.

La question de l’électricité, discutée avec la cheffe de l'administration et cheffe de centre ad intérim de la SNEL Adeline Tenga Kaseke, a également occupé une place centrale. L’alimentation électrique conditionne le fonctionnement des hôpitaux et des installations d’eau potable. Le CICR insiste sur l’importance de maintenir un dialogue constant avec la SNEL pour prévenir toute rupture d’approvisionnement.

Lors de son échange avec le Gouverneur Purusi, François Moreillon a rappelé l’engagement du CICR à poursuivre un dialogue permanent avec les autorités provinciales et nationales, ainsi qu’avec les organisations internationales, afin d’assurer la protection des populations vulnérables et la continuité des services essentiels.

La Rédaction d’AVERTICOM.


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