La question de la violence sexuelle était sur table dans la salle polyvalente vendredi 12 novembre lors de la journé porte ouverte organisée par la mairie d'uvira.
Published on Saturday 13 November 2021 - 04:24
Les représentants des différentes couches de la population d'uvira ont été sensibilisés ce vendredi 12 novembre 2021 sur la violence sexuelle, l'éducation et droits des femmes.
La sensibilisation a eu lieu dans la salle polyvalente lors d'une journée porte ouverte organisée par la mairie d'uvira à travers son projet ESPER.
Deux intervenants ont animé cette activité en présence du maire de la ville, le pasteur Kiza Muhato.
Il s'agit d'une part du maître Augustin Rukakiza avocat au barreau de Lubumbashi, défenseur judiciaire basé à uvira, qui a parlé sur les différentes formes de la violence sexuelle.
Et de l'autre côté Maman Marie Mitilaponga, qui a brossé sur l'éducation et les droits de la femme.
Dans son intervention, Augustin Rukakiza a énuméré avec explication les 14 formes de la violence sexuelle selon la loi de 2006. Il a cité entre autres l'attentat à la pudeur, le viol, l'excitation des mineurs à la débauche, la prostitution forcée, l'harcèlement sexuel, pour ne citer que celles-là.
Augustin Rukakiza a estimé qu'il y a lieu de faire application pratique de l'approche holistique pour réduire la sensibilité des cas des violences sexuelles à uvira.
De son côté, la cheffe du service genre, famille et enfant Marie Mitilaponga a reconnu l'existence des cas de violence sexuelle dans la ville d'uvira, surtout des violences sexuelles faites aux enfants.
Selon elle, il existe à uvira des hommes qui utilisent des filles mineures à des fins sexuelles d'une part, et des garçons mineurs de l'autre part.
La plus part des filles utilisées, sont prises par forces ou influencées par ces hommes, à travers leur position sociale, l'argent, le matériel ou psychologiquement afin de passer à l'acte sexuel, indique la cheffe du service genre, famille et enfant.
Celle-ci ajoute que la faute est non seulement aux hommes, mais également aux filles et femmes, parce qu'elles ne dénoncent surtout pas en cas de cette circonstance.
Dans son allocution, le premier citoyen de la ville d'uvira, Kiza Muhato a invité les participants à la prise de conscience et surtout à dénoncer tout cas suspect des violences sexuelles, afin que la justice fasse son travail.
Les participants de ces assises ont affiché le sentiment de joie face à cette journée porte ouverte et ont invité le numéro1 de la ville à organiser une autre rencontre afin de vulgariser la loi portant sur la violence sexuelle.
Issa Mustapha & Placide kefa.
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