C’est à Kashekebwe que ces pionniers venus de Scandinavie ont implanté la première mission, marquant le début d’une aventure spirituelle et sociale dont l’influence s’étend aujourd’hui à travers plusieurs provinces de la République Démocratique du Congo. Les vestiges de cette première mission, toujours visibles, témoignent du passage de ces hommes et femmes de foi qui ont contribué à l’éveil religieux et éducatif de la région.

Au-delà de sa valeur historique, Kashekebwe demeure un espace de recueillement et de ressourcement spirituel. Le village offre un environnement paisible, entouré de collines verdoyantes, des arbres et d’une nature encore préservée. Les habitants, connus pour leur hospitalité, partagent volontiers les récits des débuts de la mission, transmettant ainsi la mémoire collective de cette œuvre fondatrice.

« Kashekebwe n’est pas seulement un souvenir de la foi, c’est une racine vivante de notre identité spirituelle », confie un ancien de la communauté locale.

Au regard de son histoire et de sa beauté naturelle, Kashekebwe présente un potentiel touristique religieux et culturel considérable. Ce site pourrait devenir un lieu de pèlerinage et d’étude, attirant non seulement les fidèles de la CEPAC, mais aussi les chercheurs, historiens, et visiteurs curieux de découvrir les origines du protestantisme suédois en RDC.

La valorisation de ce site passerait par la réhabilitation des anciens bâtiments missionnaires, l’aménagement d’un parcours historique, et la promotion d’un tourisme durable respectueux de la culture locale et de l’environnement.

Aujourd’hui, à l’heure où le Sud-Kivu cherche à diversifier ses atouts touristiques, Kashekebwe se positionne comme un joyau spirituel et patrimonial à ne pas laisser dans l’oubli. Ce village, où se rencontrent l’histoire, la foi et la nature, incarne une part précieuse de la mémoire collective congolaise.

Kashekebwe, c’est plus qu’un lieu : c’est un symbole vivant du dialogue entre les cultures, la foi et le développement, un héritage à préserver et à transmettre aux générations futures.

La Rédaction d’AVERTICOM.