Dans son message consulté par AVERTICOM, le maire a rappelé que le phenomene Gasita est avant tout « une affaire de gouvernance et de politique » et qu’elle ne devrait en aucun cas être liée à son appartenance au peuple Banyamulenge. « Toute attaque contre un citoyen de cette communauté est un acte de trahison envers l’État congolais et un jeu dangereux au profit de l’ennemi, notamment l’AFC/M23 », a-t-il déclaré.

Face aux journées « ville morte » imposées par certains groupes armés locaux et aux tirs qui ont semé la terreur en ville, le maire a lancé un appel pressant aux responsables des VDP Wazalendo, aux chefs des Wazalendo et aux acteurs de la société civile pour qu’ils mettent fin à ces actions. Il a souligné que la population civile en paie le plus lourd tribut, citant le décès tragique d’un enfant de six ans et l’hospitalisation critique de son frère.

Le maire a en outre interpellé le gouvernement central de Kinshasa afin de trouver rapidement une solution durable aux revendications exprimées. Il a également invité les quatre députés nationaux d’Uvira et les sénateurs du Sud-Kivu à s’impliquer activement pour éviter que cette crise sécuritaire ne dégénère davantage.

Dans un appel à l’unité, le pasteur Kiza a exhorté les FARDC et les Wazalendo à se concentrer sur l’ennemi commun : « Comme deux singes qui se battent dans la forêt sans remarquer le lion prêt à les dévorer, nos divisions risquent de nous affaiblir face au M23 qui reste présent à Kamanyola », a-t-il averti.

Il a conclu son message en plaçant sa confiance dans le Président Félix Tshisekedi, dit "Fatshi Béton" et dans le gouverneur Purusi qui est à Kinshasa, convaincu que son plaidoyer auprès des autorités permettront de ramener une solution et une paix durable à Uvira.

La Rédaction d’AVERTICOM. (Photo d'illustration)